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novembre
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« Le jeudi de l’éloquence » QUÉSACO ? C’est un concours d’éloquence sur la thématique de l’inclusion en entreprise. VINCI, la Fondation INSA et Usbek & Rica invitent la communauté des Fondations INSA à un grand concours d’éloquence national : 7 INSA, 7 villes et une grande finale à Paris le 26 janvier 2023.

Venez soutenir les candidats au concours national d’éloquence sur l’inclusion en entreprise le jeudi 8 décembre à l’INSA Strasbourg !

L’entrée est libre dans la limite des places disponibles.

La Fondation INSA Strasbourg propose à tous les étudiants de déjeuner ensemble avant le démarrage du concours (voir ci-dessous).

Programme de l’après-midi

  • 12h30 à 13h30 : Déjeuner (pour les étudiants, sur réservation ici, la réservation du repas vaut également pour réservation de votre place en amphi A & I pour le concours). Limite d’inscription : lundi 5 décembre en fin de journée
  • À partir de 13h30 : Accueil des personnes n’ayant pas participé au déjeuner 
  • 14h – 15h30 : Concours d’éloquence en amphi Arts & Industries, inscription souhaitée via la plateforme eventbrite (proposée par la Fondation INSA et ses partenaires) 
  • 15h30 : Moment convivial

LES OBJECTIFS DU CONCOURS

  • Favoriser le débat et l’expression de visions divergentes autour d’un sujet majeur pour les jeunes et les entreprises ;
  • laisser la part belle à l’éloquence et aux sujets de société au sein d’un groupe d’écoles revendiquant une vision humaniste de l’ingénieur ;
  • questionner le rôle de l’entreprise face aux enjeux d’universalisme et d’inclusion.

Et les sujets alors ?

  • Millennials vs. Boomers : dans l’entreprise, est-ce l’âge qui compte ?
    Depuis quelques années, les terminologies générationnelles abondent le champ social : millennials, gen X/Y/Z et autres boomers, se sont même taillés une place dans les discours RH. On parle de reverse mentoring (les jeunes apprennent aux plus âgés), de shadow comex composés de jeunes cadres… Mais derrière ces anglicismes lénifiants, que nous racontent cette catégorisation par l’âge du devenir de l’entreprise ? Le prisme générationnel est-il vraiment pertinent, du moins en entreprises ? La valeur attend-elle le nombre des années ?
  • L’inclusivité, un argument marketing comme un autre ?
    « BNP Paribas Pride », « Out@L’Oréal », « France TV pour tou·te·s », « Pride @ BCG » ou « Friends by Engie »… Les grands groupes, de la tech à la banque et du conseil aux produits de grande consommation, ont mis en place des initiatives autour des questions de genre en entreprise. Sous couvert de louables intentions, les entreprises ne cherchent-elle finalement qu’à redorer leur image et augmenter leur attractivité ? Peut-on parler de réel engagement ou n’assiste-t-on qu’à un pinkwashing (et dans d’autres cas, un purple-/social- washing), dégainé une fois épuisées les possibilités de communication autour de l’engagement écologique ?
  • L’inclusion nous enferme-t-elle dans des cases ?
    Les démarches visant à reconnaître et promouvoir certaines spécificités des individus (qu’il s’agisse de genre, de sexualité ou d’appartenance ethnique) sont souvent taxées d’essentialisation. On accuse leurs auteurs de réduire les individus à une seule de leurs dimensions, de les enfermer dans une identité figée, restreinte, inamovible ; bref, de poser une étiquette. Se rejoue alors le duel Aristote/Sartre, avec d’un côté le philosophe antique faisant de l’essence le substrat nécessaire, de l’autre l’existentialiste pour qui les accidents et le mouvement comptent plus que l’essence. Les démarches inclusives promeuvent-elles à outrance les individualités, au détriment du collectif ? L’inclusion peut-elle créer de nouvelles injonctions, de nouvelles normes au final préjudiciables aux individus ?
  • L’entreprise « inclusive » empiète-t-elle sur la sphère privée ?
    Avec la diffusion massive du télétravail, les questions autour de la frontière entre vie privée et vie professionnelle ont longuement été abordées. Dès 2014, Ipsos publiait une étude autour du « blurring » et établissait que la frontière s’estompait de plus en plus entre la vie professionnelle et la vie privée avec l’intrusion des nouvelles technologies dans la vie des salariés. Aujourd’hui, alors que les outils numériques sont installés depuis longtemps dans nos vies, les questions de société (revendications féministes, autour du genre, etc.) s’invitent dans le monde du travail. Si on ne peut que soutenir les initiatives de lutte contre les discriminations, ont-elles pour autant leur place en entreprise ? Ne risque-t-on pas d’empiéter dans certains cas sur la sphère privée ?

Merci à la Fondation INSA et ses partenaires, et notamment à Vinci, pour cette belle action pour les étudiants de l’INSA Strasbourg .

Contact : Nadine Dobslaff, chargée de développement de la Fondation INSA Strasbourg, fondation@insa-strasbourg.fr 

 

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